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Interview de Sissy Sabrina
Interview de Sissy Sabrina par Charlotte
CHARLOTTE : Bonjour sissy Sabrina. Cela fait 6 ans que tu es aux pieds de Maitresse Anna, tu es sa propriété, elle te l’a dit. Qu’est ce que cela te fait ?
SABRINA : Cette soumission à Maitresse Anna m’a transformé. Elle m’a transformé dans mon bdsm, ma manière de voir la soumission, dans le fait d’être devenue une sissy, dans la façon de prendre du plaisir et dans ma vie vanille. Je ne suis plus le même et la même qu’il y a 6 ans.
CHARLOTTE : Qu’est ce que ca a changé dans ta façon d’être soumis
SABRINA : je pense que je suis arrivé en désirant vivre une soumission différente de celle que je connaissais. J’ai fait beaucoup de réel et de virtuel avant d’être à Maitresse. C’est des séances ou on vient, on se donne totalement pendant une heure, ou on recherche son plaisir à travers ce don de soi, et après, c’est fini jusqu’à la fois suivante. Il n’y avait pas de communications entre les sessions. Que fais le soumis pendant ce laps de temps ? Il fantasme et se masturbe en regardant des comics bdsm (moi c’était mon truc) ou en perdant son temps sur des chat. J’avais fait le tour, je voulais me sentir plus soumis.
J’ai d’abord essayé quelque chose. Comme je suis marié, j’ai voulu convertir ma femme au bdsm pour être soumis dans ma vie quotidienne. Ca a été une réussite et un fiasco. Je vous raconterai dans un article. j’en étais là quand j’ai postulé auprès de maitresse Anna.
CHARLOTTE : Et alors ?
SABRINA : Avec Maitresse Anna, j’ai tout de suite compris que j’étais avec la bonne personne. La confiance en Elle a été immédiate. En un rien de temps, je me suis confié à Elle. Et pourtant, je faisais hyper attention avant. Mais je ne sais pas, je pense qu’on sent ces choses là. Et quand la confiance est là, on peut se donner, obéir tout en sachant que Maitresse ne me donnera jamais un ordre si elle ne me pense pas capable de le faire, et on progresse dans ses pratiques. J’avais des tabous, ils ont sautés. Des pratiques que je n’avais jamais essayé, maitresse me les a fait testé. Je n’avais jamais porté de cage avant maitresse, ni de plug. Alors que là pendant cette interview, j’en ai un.
CHARLOTTE : Sérieusement, tu es pluggée là ?
SABRINA : Bien sûr ! Cela fait parti des “basiques” que Maitresse a fixé. 2 heures mini par jour. J’ai trouvé amusant de le porter pendant l’interview. Vous voulez le voir ?
CHARLOTTE : Non, je sais ce qu’est un cul pluggée. Revenons à ta soumission. maitresse Anna t’a fait progresser, t’a fait monter en gamme dans tes pratiques, mais qu’est ce qui fait que tu lui appartiens. Tu ne cesse de le revendiquer, et elle l’a aussi écrit.
SABRINA : je suis à Maitresse Anna, oui ! Je suis sa soumise, car je suis sa sissy, tout le temps. Chaque jour, à chaque instant, je suis prête à répondre à ses demandes pour la satisfaire. Quelque soit sa demande. Je veux dire par là, qu’il n’y a aucune obligation à ce que je jouisse, je dirai même que c’est accessoire. Mon plaisir, il est dans lui faire plaisir. Je vais prendre quelques exemples.
Maitresse a fixé des basiques : chaque jour, je dois être en cage, avoir son prénom tatoué sur moi, porter un string, mettre le collier à un moment de la journée, le plug dont on a parlé et me prosterner pour Elle. Je sais aussi que si je travaille au bureau, c’est en tenue et jambes attachées. Je le fais naturellement, sans que Maitresse me le redise ou est besoin de vérifier, malgré que j’envoie des preuves. Elle sait que je fais. j’ai besoin de la satisfaire, de ressentir que je suis à Elle par ces petits gestes quotidiens.
Et il y a le don de soi. Quand j’ai des ordres à exécuter et que je suis à la maison, je prépare tout le matériel, je me met en tenue de sissy, je me maquille et me vernis les ongles, même pour une demi heure. Il faut que je sois, pas parfaite, mais la sissy que Maitresse a envie de voir, pour obéir. Une fois les ordres exécutés, je prends tout le temps de nettoyer et ranger bien sûr, mais aussi de raconter ce que j’ai fait par des écrits, des photos ou vidéos, des montages. Tout pour que maitresse en lisant est l’impression d’avoir été présente et que ce soit agréable à lire ou voir. Tout cela me prend un temps infini, mais c’est du temps de soumission pour lui faire plaisir.
Pour une séance avec Maitresse, je prépare tous les jouets. Maitresse peut faire ce qu’elle a envie comme elle a envie, et j’essaie de faire en sorte que ce soit plaisant à voir pour Elle. Je décore avec des tenues parfois, ou avec des messages écrits au marqueur. Je dis souvent, je veux que ce soit un plaisir pour Maitresse de venir en séance avec moi. Et je prends pour un privilège et non un dû qu’elle me prenne en session.
CHARLOTTE : Tu te sens privilégiée de lui appartenir ?
SABRINA : Ca dépend ce qu’on entend par privilégiée , si vous voulez dire avoir plus de droits que d’autres, ce n’est pas à moi de répondre, c’est à Maitresse.
CHARLOTTE : Non, ce n’était pas dans ce sens. C’était plus dans le privilège de lui appartenir.
SABRINA : Alors là, oui, pour moi c’est un privilège d’appartenir à Maitresse Anna. je le prends comme çà. Chaque fois qu’elle m’envoie un message, je suis heureuse. j’essaie de ne lui envoyer que des good vibes. Jamais de reproches, je n’ai pas à en faire, je suis sa soumise. je peux ne pas être d’accord sur un point, on en discute. Des séances peuvent sauter, ca arrive. On a chacune notre vie privée. Quand je n’ai pas d’ordre sur le planning, je ne râle pas. Je me dis que Maitresse est occupée, et je cherche qu’est ce que je peux faire pour la faire sourire et lui montrer que je suis sa soumise.
Cet état d’esprit, je dis souvent que même si je fais une offrande mensuelle pour ce suivi, je ne suis pas une cliente attendant mon planning pour mon plaisir. Non! c’est plus comme le droit d’être à ses pieds, à sa disposition. Au fil des années, j’ai franchi les étapes, je l’ai dit à Maitresse à chaque fois. Savoir gérer sa frustration, la transformer en un don de soi pour sa Maitresse et savoir profiter des instants qu’elle vous accorde en faisant en sorte que ce soit un plaisir pour elle de vous les accorder. Oui, je suis privilégiée d’être à elle et de me donner pour elle, et je prends un plaisir fou à lui être soumise.
CHARLOTTE : Quelle déclaration ! Le plaisir dans le don de soi…
SABRINA : Et dans le lâcher prise. Je le dis, sinon Maitresse va me dire que j’ai oublié. J’adore ces moments ou je me sens prête à tout. Principalement en session avec Maitresse, mais même quand j’exécute ces ordres seule à la maison, il y a toujours cet instant ou on se sent libérée, on oublie tout. Je suis alors juste là pour être cette sissy qu’elle a dressée, chienne lubrique, ou salope décomplexée.
CHARLOTTE : Même quand tu es seule chez toi ?
SABRINA : Oui, car pour moi, Maitresse est là. Je filme, ou je prends des photos . Je suis face à cet écran et c’est comme si j’entendais maitresse me dire “c’est bien ma salope, continue”.
CHARLOTTE : Et tu t’exhibes aussi. Je t’ai vu sur CAM4. Là aussi, on sent le lâcher prise.
SABRINA : Hahaha, vous m’avez vu ? J’espère que ca vous a plu. Voilà quelque chose que jamais je n’aurai fait auparavant. Se montrer devant tous ces hommes et ces sissy, c’est principalement ceux qui viennent voir les shows. Je suis plutôt discrète dans la vie vanille, et là, vous avez une sissy survoltée qui se prend en montrant son cul à la caméra, en apostrophant les voyeurs, leur demandant si ca les excite, réclamant des commentaires salaces. La première fois que Maitresse m’a demandé de faire çà, je ne pensais pas que j’aimerai autant. Maitresse m’a même fait faire un show privé avec un seul homme que je voyais se masturber en me regardant. Maintenant, j’essaie de récolter des tips pour offrir des cadeaux à maitresse. J’adore l’idée.
CHARLOTTE : Oui, on voit que tu prends du plaisir. D’ailleurs, tu as dit que ta soumission avait révolutionné ton plaisir. Dans quel sens ?
SABRINA : Je suis devenue une sissy en cage 80% du temps. Et les sissy ne prennent pas forcement du plaisir comme les autres. Je ne me masturbe plus. Ca fait plus de deux ans. je n’ai aucune envie de le faire et je ne bande plus pour cela. J’ai découvert sous le dressage de Maitresse d’autres sortes de plaisir. Le plaisir anal et le wand sur la cage.
CHARLOTTE : Tu ne bandes plus du tout ?
SABRINA : Je n’ai pas dit çà. Je n’arrive pas à bander juste pour mon plaisir personnel comme je pouvais le faire avant. Je suis marié, j’ai des rapports sexuels avec ma femme, et je suis aussi droit que les autres, même quand je suis juste sorti de cage. Mais dans ce rapport intime, j’ai besoin de sentir que je fais plaisir à Madame pour pouvoir être excité. Et en tant que sissy, sentir un gode me pénétrer me fait quasiment couler. C’était impensable avant.
CHARLOTTE : On reviendra sur ta vie vanille tout à l’heure. j’aimerai que tu m’expliques. Pourquoi tu dis que c’est nouveau ce plaisir anal ? Tu t’es bien fait prendre avant , vu que tu as fait du réel ?
SABRINA : Avant d’être la sissy de Maitresse, j’étais parfois travesti, et bien sur prise par des dominatrices avec des godes ceintures. Mais ces deux pratiques étaient, comment dire, perçues comme une humiliation. Quelque chose de pas normal qui excitait, mais l’orgasme restait sur la masturbation qui avait souvent lieu en même temps. Ce que je vis aujourd’hui n’a rien à voir. Je suis une sissy. j’adore être en tenue, c’est ma personnalité et j’adore être prise et avoir des sissygasm dans ma cage. Il n’y a plus ce rapport honteux ou humiliant, c’est ce que je suis et fière d’avoir été dressée par Maitresse pour cela. Et je pense que j’ai perdu le gout de la masturbation à partir du moment ou ces plaisirs de sissy ont pris le pas définitif.
CHARLOTTE : Tu es devenue une sissy. Qu’est ce que tu entends par ce terme ? Tout le monde a une définition différente, et il y a des polémiques parfois sur X entre sissy, trans et autres.
SABRINA : Une sissy, pour moi, c’est un homme qui se travesti en étant soumis. les deux sont liés. Et qui prend du plaisir tel qu’on vient de le décrire. Je ne suis pas une femme, je ne suis pas trans, je suis toujours hétéro, mais je suis aussi une sissy obéissante qui se prend, suce des godes et jouis dans sa cage. Ce coté féminin qui s’est développé m’ a vraiment transformé.
CHARLOTTE : C’est à dire ? transformée comment ?
SABRINA : Je m’épile, me rase, prends des crèmes pour le corps. je fais pousser mes ongles quand c’est possible, je les vernis. je me maquille ! Jamais je n’ai fait cela avant. J’ai plus de strings et culottes féminines dans mon tiroirs que de boxers masculins. Je passe des heures sur les boutiques en ligne à regarder des tenues en me demandant si ca m’ira. Je vois dans mes attitudes, même dans ma vie vanille, des changements, des gestes plus féminins. J’adore être en talons. J’ai regardé des vidéos youtube sur comment marcher en talons et bien d’autres. J’ai un coté féminin qui s’est développé et qui continue à le faire. Mais attention, je le répète, je ne suis pas une femme, juste une sissy soumise.
CHARLOTTE : Tu nous a parlé déjà un peu des interactions avec ta vie vanille. Tout ce que tu viens de nous dire, ca doit se voir dans ta vie vanille, non ?
SABRINA : C’est un sujet que je ne vais pas trop développé ici. C’est plutôt personnel. Mon épouse est au courant d’un certain nombre de choses, pas toutes. Elle connait mon coté soumis, elle gère la cage et accepte mon coté féminin et donc le rasage de mes parties intimes, les vêtements féminins, les strings, etc. Elle connait mon gout pour la soumission et sait se montrer dominante dans la vie de tous les jours pour avoir ce qu’elle veut. Sous les conseils de Maitresse, je suis devenu son mari soumis. Soumis dans le sens ou je fais ce qu’elle désire et est pris à ma charge toutes les taches rébarbatives de la maison. je ferai un article spécialement sur le sujet.
CHARLOTTE : Comme tu veux. mari soumis d’un coté, sissy soumise de l’autre. Tout le temps soumise alors ?
SABRINA : C’est exactement cela, et c’est cela que je recherchais, une soumission quasi permanente. J’ai écouté une audio faite par une divine Maitresse il y a 6 ans sur le mariage gynarchique, et je me rappelle m’être dit que c’est cela que je voulais. Alors, c’est un peu différent, mais oui je suis soumis dans mes deux vies.
CHARLOTTE : Nous arrivons à la fin de cet entretien, qu’aimerais tu dire pour la conclusion ?
SABRINA : Plusieurs choses. D’abord, cette appartenance été une révolution pour moi. J’ai découvert tellement de nouvelles choses, des nouvelles pratiques bien sur, mais surtout sur moi, sur ce que je suis et suis capable de faire. Le coté sissy aussi, c’est une révélation et une transformation que je ne pensais pas possible. Et il n’y aura pas de retour arrière. La soumission, plutôt l’appartenance à une Maitresse, c’est vraiment intense, c’est quelque chose qui vous prend aux tripes. Je me sens à Maitresse Anna, pas comme un jeu, mais véritablement. Et je suis sûre qu’elle le sait 🙂
Cette révolution, elle est due à Maitresse. C’est sa personnalité et son professionnalisme en tant que Dominatrice qui fait tout. On se sent en confiance et on a envie de tout donner pour Elle. Je ne vais pas tresser des louanges encore et encore, Maitresse va dire que je me répète, mais ces six années passées à appartenir à Maitresse Anna sont les plus belles et les plus vrais et je souhaite que ca dure aussi longtemps que c’est possible.
CHARLOTTE : Et bien, je te le souhaite Sabrina. Ca a été un plaisir.
SABRINA : Plaisir partagé, Au revoir Charlotte.
CHARLOTTE : Au revoir sissy Sabrina.
L’interview de Sabrina, sissy appartenant à Maitresse Anna est terminé. Vous pouvez laisser vos commentaires, nous nous ferons un plaisir d’y répondre.